Pourquoi ne peut-on pas utiliser le mot “yaourt” pour parler des desserts végétaux ?

Ça vous titille les papilles, ça pique votre curiosité : pourquoi ne peut-on pas dire “yaourt” tout simplement quand on présente les desserts végétaux à base de soja, de lait de coco, de lait d’amande… ? On fait le point entre loi et gourmandise.

🕙

5min

Les alternatives végétales au yaourt

Impossible de ne pas les voir : les alternatives végétales au yaourt fleurissent dans les rayons et dans nos réfrigérateurs. Elles ne contiennent pas de lait animal, mais sont fabriquées à partir de jus de soja, d’amande, de noix de coco ou encore d’avoine. 

Depuis quelques années, ces alternatives font fondre le cœur des consommateurs avec leurs saveurs gourmandes. Pourquoi ? Parce que nous sommes de plus en plus sensibles à l’impact environnemental, parce que de plus en plus de personnes sont intolérantes ou allergiques aux produits laitiers et parce que ces alternatives regorgent de nutriments essentiels pour rivaliser avec les produits laitiers. Il suffit souvent d’y goûter pour les adopter.

Mais alors une question se pose : pourquoi ne pas les appeler très simplement "yaourt végétal" ? Pour mieux comprendre, nous sommes allés enquêter du côté de la législation.

Que dit la loi pour l'utilisation du mot "yaourt" ?

On ne badine pas avec la loi, elle est bien claire sur le sujet. La réglementation définit un “yaourt” de manière très stricte. Le décret français n°88-1203 du 30 décembre 1988 relatif aux laits fermentés et au yaourt ou yoghourt indique : “La dénomination "yaourt" ou "yoghourt" est réservée au lait fermenté (provenant d’une espèce animale) obtenu, selon les usages loyaux et constants, par le développement des seules bactéries lactiques thermophiles spécifiques dites Lacto-bacillus bulgaricus et Streptococcus thermophilus (...)”.

Les appellations de “lait fermenté” et de “yaourt” sont donc protégées et il est impossible de les utiliser pour des alternatives de type végétal, étant donné qu’elles ne contiennent pas de lait animal (vache, chèvre ou brebis par exemple) ou de bactéries lactiques spécifiques. Tout ceci pourquoi ? Dans le seul objectif de protéger le consommateur en lui garantissant que les produits étiquetés comme “yaourt” respectent des critères précis de composition et de fabrication.

Et comme ça va mieux en le disant, la Cour de justice de l’Union européenne, face à l’essor des nouveaux produits végétaux, a rappelé cette interdiction dans un arrêt de 2017 se basant sur l’article 78 du règlement européen n°1308/2013.

Comment les entreprises évitent le mot "yaourt" ?

Si on ne peut pas dire “yaourt végétal”, quelles sont alors les alternatives possibles ? 

Les entreprises ont dû faire preuve d’une grande créativité avec une double contrainte : respecter la loi et se faire comprendre des consommateurs

On trouve donc aujourd’hui plusieurs options dans la dénomination :

  • Dessert fermenté
  • Spécialité végétale
  • Alternative végétale
  • Dessert végétal
  • Brassé végétal

Voilà un ensemble de termes qui permet de respecter les contraintes d’étiquetage, mais aussi de parler au consommateur.

Les entreprises ont l’obligation de respecter cette législation pour éviter de grosses sanctions, mais aussi pour maintenir la confiance avec leurs consommateurs. Un étiquetage clair et authentique aide simplement les consommateurs à faire des choix éclairés, ce qui est essentiel pour leur satisfaction et leur fidélité.

Les principaux desserts végétaux proposés par Sojasun 

Sojasun est une marque pionnière dans les produits végétaux. Elle propose depuis 1988 des desserts et des boissons à base de soja fabriqués en Bretagne. Un véritable vent de folie, comme la chanson “Nuit de folie” qui passe en boucle à cette époque, s’empare des rayons des supermarchés. La mission si vous l’acceptez : rendre l’alimentation végétale accessible à tous. On peut aujourd’hui dire : mission réussie avec notamment une gamme impressionnante d’alternatives au yaourt traditionnel dont voici quelques exemples.

  • Dessert nature au soja sans sucre. C’est la base, celui qu’il faut toujours avoir dans son frigo. Excellente source de vitamine D. Parfait pour un gâteau facile et rapide avec quelques framboises ou des pépites de chocolat. Vous connaissez la recette de Cyril Lignac ? Pour l’avoir goûtée, on ne peut que vous la conseiller.
    Autre option : dégustez ce dessert végétal au petit-déjeuner avec un muesli maison, une banane coupée en rondelles et une lichette de sirop d’érable. Mmmmiam !
  • Dessert au soja et à la vanille. Il est parfait pour finir le repas sur une petite note sucrée ou pour s’offrir un goûter gourmand. Une expérience à réaliser sans (trop) culpabiliser avec un nutriscore B. 
  • Dessert framboise passion. Imaginez l’alliance de la fraîcheur de la framboise et de la délicatesse des fruits de la passion. Pas de doute, vous allez adorer ce double effet gourmand. C’est la recette historique de Sojasun à goûter absolument. On vous aura prévenu !
  • Dessert au soja et au chocolat. “J’ai tout mangé le chocolat”... Pas étonnant avec cette version ultra gourmande qui combine la douceur du soja et la richesse du chocolat. C’est une excellente alternative aux desserts lactés pour les petits et bien sûr pour les plus grands. Sachez qu’il existe aussi la version au caramel avec une pointe de sel, au café ou encore à la pistache. Pour laquelle allez-vous craquer ?
  • Dessert skyr végétal à la framboise et au cassis. Originalité garantie avec cette proposition aux fruits rouges (qui existe aussi en version nature). S’il se déguste tel quel, ce skyr végétal s’intègre aussi à merveille dans nombre de recettes : un smoothie aux fruits rouges, des gaufres ou encore une omelette au skyr. Ça vous tente ?

Vous l’aurez compris, la marque Sojasun ne cesse d’innover pour vous proposer toujours plus de saveurs, tout en respectant l’environnement et votre santé.
Bon à savoir : tous les desserts végétaux sont fabriqués à partir de soja garanti sans OGM, ne contiennent pas de colorants, d’arômes artificiels ou de conservateurs. 

Alors, même si on ne peut pas appeler ces desserts “yaourts”, on sait aujourd’hui qu’ils constituent des alternatives saines et délicieuses aux produits laitiers. Ils gagnent du terrain et méritent d’être goûtés dans le cadre d’une alimentation variée et équilibrée. Pour les végétaliens, les intolérants au lactose ou simplement les petits gourmets curieux, n’hésitez plus, testez vite ces nouvelles saveurs !